Taille-haie mécanique

Projet de diplôme
ENSCI les ateliers

Sous la direction de
Ionna Vautrin
(2021)



Pour mon diplôme je travaille sur des outils de coupe silencieux pour le jardin, sans moteurs. Je m’adresse aux jardins domestiques de petite et moyenne taille où ces engins à moteurs font naître beaucoup de conflits de voisinage. De plus je m’intérroge sur la nécessité même d’utiliser un moteur pour couper de l’herbe ou une haie, je cherche à m’extraire de l’univers que dégage ces objets, trop souvent genrés et synonyme de puissance.













Mon projet se situe entre l'outil manuel et l'outil électrique, il se veut moins laborieux que l'outil à main compte tenu du temps et de l'effort, et plus léger et plus silencieux que l'appareil motorisé. Je développe un taille-haie mécanique. En faisant des recherches sur des outils de coupe je retrouve d’anciennes cisailles à multiples lames, une mécanique revient, c’est le principe de coupe du ciseau : deux ou plusieurs lames articulées qui glissent l'une sur l’autre. Je décide de baser ce principe pour mes trois outils de jardin.









































Le taille-haie s’anime grâce à l’effet ressort de la poignée en acier, c’est le chevauchement des lames qui entraîne la coupe. En terme d’usage, l’enjeu du taille-haie se place au niveau de sa légèreté pour éviter la fatigue des bras, ainsi qu’au niveau de la fluidité du mouvement.











Au niveau de la fabrication, les pièces sont identiques pour la coupe et le mécanisme et permettent d’optimiser les coûts de fabrication. L’intégralité de l’outil se produit à partir de tôle d’acier brut ou trempé, découpée puis mise en forme.







📸   Lucien Icard









Camille Chapuis
& Céline Déprez






Studio de design

Diplômées de l’ENSCI les ateliers, nous fondons Super solide en 2022 pour développer des objets low-tech et robustes pour la maison. De la conception à l’auto-édition, l’enjeu pour nous est de proposer à un large public, des objets (pas que) conscients qui nous aident à ralentir notre consommation de bien et d'énergie, en s’ajustant aux normes de confort acquis.